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Le Chant des Etoiles
15 août 2013

Soirée du 14 août 2013 : une soirée avec junior*

* aussi appelé Maxime

C'est l'été et il n'y a pas de nuage dans le ciel. C'est le jour idéal pour inviter Maxime à tester mon téléscope dont il entend parler depuis des mois.

A titre de comparaison, j'ai ressorti mon 115/900. Il est 19H30 et la Lune est encore pâle. La vision est satisfaisante, pour débuter. J'ai utilisé un H20mm et un SR6mm. Dans le 6mm, l'ami Maxime ne voit pas grand chose, gêné par le petit trou dans lequel il doit placer son oeil. Je sors mes Hypérion pour lui montrer dans quoi il va pouvoir regarder dans quelques instants. Bien que novice, il comprend immédiatement que le confort visuel sera largement supérieur. De plus, il est bon de rappeler qu'il est encore tôt et que la Lune ne se détache pas encore bien du ciel bleu clair.

Je sors le "gros" télescope et en route pour l'apéro.

L'apéro terminé, nous retournons jeter un coup d'oeil rapide dans l'oculaire du Dobson. La Lune commence à devenir très lumineuse et j'installe le filtre polarisant. Et là, mon invité semble enchanté par ce qu'il voit. Si j'ose exprimer une comparaison que d'aucuns jugeraient douteuse, c'est le jour et la nuit. Le spectacle est saisissant. Les cratères se détachent parfaitement. On aperçoit juste une légère turbulence. Mon ami admire la coquille Saint Jacques formée par la Mer de la Sérénité que bordent les Appenins. Il s'attarde également sur Moretus.

Nous partons manger, plein d'espoir. La soirée devrait être belle.

Après s'être rassasié de melon, de bon jambon et de glace aux Smarties, il est temps de poser son oeil derrière l'oculaire. La Lune est cachée par une maison, ce qui la rend définitivement invisible. Néanmoins, sa luminosité est telle qu'elle nous gêne pour admirer le ciel.

La Lune n'étant plus observable, je décide de diriger le tube en direction de la Galaxie d'Andromède (je préfère en effet commencer simple, pour ne pas perdre toute crédibilité). Je la trouve rapidement (heureusement). Une étoile filante traverse l'oculaire, une fois, puis deux, puis trois. J'en arrive à la conclusion qu'il s'agit d'un satellite. Les étoiles me semblent un peu floues ce soir, et je suppose que la fatigue n'y est pas étrangère.

Après avoir déplacé le télescope pour la troisième fois, merci d'ailleurs à mon porteur, nous cherchons le double amas de Persée. Le 20mm permet d'embrasser les deux amas d'un seul regard. Le spectacle, car c'en est un, est de toute beauté.

Je laisse Maxime se promener entre Ruchbach et Epsilon, c'est-à-dire les deux étoiles formant la barre gauche du W. Il s'amuse avec le chercheur et l'oculaire pour tenter de trouver quelque chose, la région étant riche en amas ouverts. L'un des problèmes avec le Dobson, c'est que, lorsque l'on pense avoir trouvé quelque chose, on ne sait pas ce que c'est (alors que sur une monture dite équatoriale, il est possible de vérifier les coordonnées de l'objet). Tout ça pour dire que je pense avoir déniché M103.

Il est 1 heure, il est temps d'aller se coucher.
Au final, une soirée qui aurait pu être superbe si la Lune n'avait pas fait sa timide. Certes la récolte peut sembler pauvre mais, sans go-to, on finit par faire avec les moyens du bord. Et puis, j'ai appris à privilégier la qualité à la quantité. Prendre son temps est la maxime qu'il faut savoir garder en tête.

C062

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Commentaires
J
Génial qu'elle bon soirée en compagnie de ton gros télescope. Je compte sur toi pour me montrer Saturne un jour.
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Le Chant des Etoiles
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